Voici ses principaux points :
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La loi impose que les résidences secondaires ne dépassent pas 20 % de la surface habitable brute d’une commune. Ce seuil est fixé pour éviter la prolifération de « lits froids » (logements peu utilisés) et préserver les paysages. -
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Dans les communes où le quota de 20 % est déjà atteint, il est interdit de construire de nouvelles résidences secondaires. Seules les résidences principales ou les logements destinés à l’hébergement touristique (comme les hôtels) peuvent être autorisés. -
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Les résidences secondaires construites avant le 11 mars 2012 ou bénéficiant d’une autorisation de construire avant cette date conservent leur statut. Elles peuvent être rénovées, agrandies ou transformées, mais sans dépasser un agrandissement de 30 % de leur surface utile. -
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La Lex Weber a pour but de protéger les paysages et les communautés locales en limitant la spéculation immobilière et en favorisant une utilisation durable des logements.
En résumé, la Lex Weber régule strictement la construction de résidences secondaires en Suisse pour préserver l’équilibre entre développement et protection des territoires.
Le terme Lex Weber tire son origine de Franz Weber, un écologiste suisse célèbre. Il est à l’origine d’une initiative populaire visant à limiter la construction de résidences secondaires en Suisse. Cette initiative, adoptée par le peuple suisse le 11 mars 2012, a conduit à l’introduction d’un nouvel article dans la Constitution fédérale (art. 75b Cst.) et à la création de la Loi fédérale sur les résidences secondaires (LRS), communément appelée Lex Weber en son honneur.